LES SECRETS D’UNE DÉSINFECTION EFFICACE

Modèles d'électrolyseur de sel et cellules

L’eau de piscine

L’eau est un milieu vivant, et plus particulièrement l’eau de piscine. La pollution amenée par les baigneurs la température et l’air font qu’une eau de piscine non traitée est rapidement le siège d’un développement de micro-organismes. Elle devient un véritable bouillon de culture présentant un risque potentiel pour les baigneurs, et si elle devient verte ou trouble, on dit que l’eau tourne. C’est pourquoi il faut traiter l’eau car la plupart des micro-organismes peuvent se développer et survivre dans l’eau. On peut y rencontrer des bactéries (staphylocoques, streptocoques, salmonelles, légionelles), des virus (poliomyélite, hépatite A), des champignons, etc. Cela est d’autant plus vrai avec les Spas et les bains publics. Les germes pathogènes engendrent diverses pathologies cutanées et/ou digestives telles que : otite, angine, conjonctivite, mycose, furonculose, dermite, diarrhée… Le but du traitement de désinfection consiste donc à les tuer avant qu’ils ne se soient multipliés. Une eau cristalline toute l’année est possible grâce à des règles de base simples qui reposent sur une bonne filtration et une bonne désinfection. Voyons tout d’abord les perturbateurs qui envahissent l’eau du bassin. Nous en comptons au moins quatre :

  • les déchets organiques,
  • les micro-organismes,
  • le calcaire,
  • le fer et le cuivre.

electrolyseur coffret inox

Les déchets organiques

Ils ont pour origine :

  • les baigneurs avec la sueur, les corps gras (huiles solaires), les cheveux et les poils, les pellicules, la salive, la sécrétion des muqueuses, les larmes, les produits de beauté, l’urine des petits enfants… et la nature avec les poussières, les pollens, les feuilles, les insectes, les petits animaux, les spores d’algues, la terre, les fientes d’oiseaux.
  • l’environnement avec la suie, les pesticides, les engrais, les pulvérisations de traitement, les pluies
  • l’eau :les spores d’algues, les déchets organiques dissous, les protéines fragmentées provenant de la désinfection des micro-organismes. Lorsque l’eau provient d’un forage, d’une nappe ou d’un puits, le calcaire peut être présent en grande quantité. Le calcaire crée un aspect rugueux sur les parois de la piscine ainsi que sur le fond. Cet aspect est caverneux et permet la fixation des déchets et des algues. Ces cavités ne permettent pas une action profonde des désinfectants à cause d’une barrière protéique qui s’est formée parce que la première couche de micro-organismes a été détruite. La formation de tartre dans la piscine est favorisée par la température élevée de l’eau, les variations brutales du pH, l’agitation de l’eau qui supprime le gaz carbonique présent dans l’eau et qui lui fait perdre de son acidité naturelle.
  • Le fer et le cuivre : le cuivre est introduit dans l’eau suite à un traitement contre les algues. Le fer et le manganèse qui sont présents dans l’eau proviennent souvent d’un puits ou d’un forage. Une oxydation peut se produire lors de l’utilisation de l’électrolyse du sel.

Au sujet des bactéries, des virus et autres

Ceux-ci proviennent le plus souvent des baigneurs, ce qui fait que la plupart des maladies infectieuses sont transmissibles en piscine ; heureusement, le traitement désinfectant, s’il est bien mené, réduit fortement ce risque. Le risque principal vient des staphylocoques pathogènes présents principalement dans la gorge et le nez. Ils sont émis dans l’eau enrobée de mucosités qui les protègent des désinfectants ; ils se trouvent concentrés dans la tranche d’eau superficielle du bassin, et c’est l’écrémage de la surface par les goulottes ou les skimmers qui permet de les éliminer. Ces staphylocoques sont à l’origine des affections suivantes : rhinopharyngite, angine, otite, conjonctivite. Le risque viral, sans être nul, est nettement plus faible car les virus ne se reproduisent pas dans l’eau et sont rapidement dilués et tués par des désinfectants. Le risque principal est lié au papillomavirus des verrues plantaires, qui n’est habituellement pas transmis par l’eau, mais par les sols accessibles aux baigneurs pieds nus (plage, vestiaire, douche).

Les parasites (champignons, amibes)

Le risque principal lié aux champignons est une mycose plantaire interdigitale (pied d’athlète). La transmission se fait généralement par les sols, les bancs en bois, etc. En piscine, le risque dû aux amibes est rarissime, seulement une variété d’amibes donne des méningo-encéphalites amibiennes primitives mortelles dans la plupart des cas. Mais tous les cas signalés ont eu lieu dans de vieilles piscines mal désinfectées ayant une mauvaise filtration. Ce risque est donc négligeable dans une piscine bien entretenue. Par contre, il est à noter que, dans les bains bouillonnants et les piscines de rééducation, l’élévation de la température favorise la croissance des amibes.

Les algues

Les algues qui se développent dans l’eau de piscine nuisent à l’aspect esthétique de l’eau de piscine mais ne présentent pas de réel danger pour l’homme. Elles sont consommatrices de gaz carbonique (CO2), ce qui entraîne une augmentation du pH et en conséquence diminue l’efficacité du désinfectant. Le développement des algues va entraîner un apport de matières organiques qui seront consommées par le produit désinfectant diminuant ainsi la quantité de désinfectant présente dans la piscine. Leur apparition souligne une insuffisance de désinfectant, une mauvaise filtration, une absence de floculation ou une dérive forte du pH. Attention:il existe de très bons produits qui sont algicides c’est-à-dire qui détruisent les algues mais qui sont de très mauvais produits bactéricides et virucides. On peut donc avoir une eau exempte d’algues mais contenant peut-être des bactéries, ce qui présente un risque sanitaire potentiel. N’oublions pas la turbidité et le renouvellement de l’eau.

La turbidité

La turbidité est due à la présence de matières en suspension, ce qui provoque une altération de la limpidité (diffraction de la lumière), une modification de la couleur (marron pour l’hydroxyde de fer, verte pour les algues). Les matières en suspension sont retenues par le système de filtration, la turbidité caractérisera donc la qualité du fonctionnement du système. La qualité de la filtration s’obtient en améliorant la finesse de la couche filtrante, le fonctionnement de la floculation, la présence de renardage ou de crevage, la vitesse de recirculation. L’exemple le plus simple est d’améliorer la finesse de la couche filtrante en utilisant de la zéolithe à la place du sable.

Le renouvellement de l’eau

La législation en vigueur impose un renouvellement d’eau d’un minimum de 30 l par jour et par baigneur en piscine publique. Ces renouvellements d’eau, souvent négligés par les particuliers, sont primordiaux pour une bonne efficacité de la désinfection. Les traitements désinfectants, les anti-algues, les correcteurs de pH, apportent une quantité importante d’ions qui vont augmenter la conductivité de l’eau. Par exemple, l’utilisation de galets de chlore pour désinfecter sa piscine impose un renouvellement de l’eau d’un tiers par an, sans quoi l’eau est dite saturée. Dans le langage des chimistes, on parle aussi de l’âge de l’eau de piscine. Remarque : l’utilisation de l’électrolyse du sel associée à une correction du pH, éventuellement avec de l’acide chlorhydrique dilué, minimise cet apport d’ions (associé à la soude libre, cela deviendra du sel). Ce qui en fait la solution de le traitement de l’eau la plus efficace et la plus économique évitant le renouvellement permanent de l’eau.


Les traitements et les opérations à effectuer

Avant de parler de traitements, rappelons qu’une eau de bassin doit être filtrée, désinfectée et désinfectante. Cette notion qu’est une « eau désinfectante », est très souvent négligée par les possesseurs de piscine. Rappelons qu’une eau qui n’est pas verte ne signifie en aucun cas qu’elle soit propre. Ce peut être un bain bouillonnant…de vies… une mangrove où l’on n’aimerait se baigner qu’à condition d’aimer l’aventure! Pour compléter l’information, voir le site www.electrolyseur-piscine.com

La filtration

La filtration est l’élément clé d’une piscine; sans une bonne filtration, on n’aura jamais une eau claire et scintillante. Le but est de retenir les éléments insolubles présents dans l’eau qui provoquent la turbidité. Mais pas seulement cela, la désinfection fragmente les protéines de la peau ou des matières organiques, ce qui constitue un support nourrissant pour les algues. Ce support doit être retenu par un média filtrant fin. L’association filtration et floculation à la désinfection (la floculation n’est pas à utiliser sur certains médias filtrants fins) contribue à maintenir une eau parfaitement saine. Il est indispensable d’avoir un bon débit de recyclage et un bon filtre afin de déconcentrer le plus rapidement possible la pollution présente par le biais des baigneurs et du vent. Plus la filtration est efficace et performante, plus les traitements le seront aussi. Dans une piscine publique, il est obligatoire de filtrer l’eau 24 heures sur 24; dans une piscine privée, ce temps est réduit car la fréquentation y est plus faible, mais il ne faut pas descendre en dessous de 8h par jour.filtration piscine

Traditionnellement, il est conseillé d’avoir un temps de filtration égal à la moitié de la température de l’eau (par exemple, pour une eau de 28 °C il faut filtrer durant 14 h). Depuis quelques années, on recommande de filtrer trois fois le volume de l’eau en une journée. Quand le volume de la piscine est inférieur à 50 m³, en augmente la quantité à filtrer. Par exemple, pour un volume de 30 à 35 m³, il est habituel de filtrer environ cinq fois le volume. Ce qui signifie que, si 150 m³ d’eau sont filtrés avec une pompe d’un débit proche de 12 m³ par heure en sortie de filtration, il faudra filtrer 12h.

Finesse de filtration

La filtration a pour but de clarifier l’eau et de la débarrasser des matières en suspension et des matières colloïdales présentes, en faisant passer l’eau au travers d’une matière poreuse. La dimension des pores déterminera la finesse de la filtration, donc l’efficacité du traitement. Par exemple : la finesse de filtration par le sable est de 20 à 50 microns alors que celle-ci est de 5 à 15 microns avec de la zéolithe. Certaines particules sont trop petites pour être retenues par le filtre. Elles provoqueront une légère turbidité de l’eau qui sera claire mais non scintillante. Pour résoudre ce problème il est indispensable de retenir ces particules, et pour cela, il faut effectuer un traitement de floculation. Ce traitement va créer des agglomérats qui seront retenus par le filtre, d’où la nécessité de nettoyer son filtre après floculation

Principe de fonctionnement d’un filtre à sable

Les filtres les plus répandus sont les filtres à sable. Ils sont constitués d’un bidon en acier ou en résine qui contient une masse filtrante constituée de matières siliceuses dont la granulométrie est généralement comprise entre 0,4 et 1 mm. Ceci ne permet pas de retenir les particules très fines sans le traitement de floculation. On trouve divers filtres à sable suivant la vitesse de filtration :

  • Les filtres qui sont normaux (ceux qui permettent une filtration comprise entre 15 et 20 m³ heure par mètre carré de surface filtrante)
  • Ceux dits rapides (de 20 à 40 m³ par mètre carré de surface filtrante).

La qualité des eaux de bassin va dépendre de cette vitesse, car celle-ci va influencer la finesse et l’efficacité de la filtration. Il est préférable d’avoir des filtres normaux car la filtration est plus fine du fait que l’on peut utiliser du sable de granulométrie plus faible. Par conséquent, pour les filtres rapides, on augmentera la surface filtrante à l’intérieur du filtre.

Principe d’une filtration efficace

Pour que la filtration joue son rôle, il faut que le filtre soit performant. Pour cela, il faut le laver avant qu’il ne devienne inefficace (la pression du manomètre ne doit pas dépasser 0,4 bar par rapport à la pression initiale), le décaper de manière chimique afin de le dégraisser, puis le détartrer. Pour un filtre à sable, il est conseillé de le faire deux fois par an. De manière indispensable, le réaliser en début de saison.

Un temps de filtration minimum est à mettre en oeuvre. Il est variable en fonction de la température, de la fréquentation, des conditions climatiques, du moyen de désinfection. Combien il est déconcertant de savoir que certains ne filtrent que 4 à 5H par jour en été! Il y a plusieurs modes de filtration :

  • La filtration lente et continue. Il s’agit d’opérer en aspirant l’eau de surface sur laquelle viennent se déposer les insectes et les pollens. Pour ce faire, une pompe de 4 à 6 m³ convient. Pour de grands volumes, on peut choisir une pompe de 8 à 12 m³/h. C’est la méthode américaine.
  • La méthode française traditionnelle. La méthode adoptée est : durée de filtration = température de l’eau/2. Cette méthode date des années où les pompes avaient un faible débit. Ainsi, pour une eau qui a une température de 24 °C la durée de filtration minimale moyenne et de 12h. Pour une température supérieure les valeurs changent. Ainsi, pour une eau de température de 27 °C la durée de filtration moyenne sera de 18H. Pour une eau de 30 °C et plus, la durée de filtration sera de 24h.
  • La méthode française moderne. Aujourd’hui il est préféré de filtrer en fonction du volume de l’eau. Pour une utilisation familiale et une piscine de 80 m³, il convient de filtrer un minimum de deux fois le volume de l’eau. Pour une piscine de 50 m³, il convient de filtrer un minimum de trois fois le volume. Pour une piscine de 35 m³, il convient de filtrer un minimum de cinq fois le volume. La durée de filtration va donc dépendre du débit de la pompe. Lorsqu’on utilise la désinfection par l’électrolyse du sel, il faut considérer que l’électrolyseur produit lorsque la pompe fonctionne.

Une filtration efficace participe à la désinfection efficace d’une eau. Une eau ne doit pas seulement être désinfectée mais doit aussi être désinfectante, afin de détruire les germes au fur et à mesure de leur apparition dans l’eau par les agents extérieurs. Cette notion d’une eau désinfectante est parfois négligée. Un baigneur propre pollue environ 6 m³ d’eau, une famille de cinq personnes qui s’est douchée au préalable apporte des germes et des déchets et contamine en peu de temps environ 30 m3 d’eau. Dans la réalité, on joue beaucoup autour de la piscine et on apporte beaucoup de transpiration, de petites herbes récupérées sur les côtés de la piscine, de petits insectes sous les pieds, etc. Pour neutraliser les germes pathogènes et maintenir la qualité sanitaire de l’eau, celle-ci doit disposer d’une quantité suffisante de désinfectant. Cependant, bien que la quantité de désinfectant soit suffisante, celle-ci peut ne pas être efficace. Par exemple,une eau désinfectée par le chlore :

  • Celle-ci contient 2 milligrammes de chlore par litre d’eau mais contient aussi 75 mg de stabilisant par litre d’eau. Le temps de contact nécessaire pour détruire des germes pathogènes sera de 36 à 48 heures. Ce qui fait que la présence de désinfectant ne signifie pas que l’eau soit saine. De plus, si le pH est élevé la qualité de la désinfection est encore plus réduite.

Remarque: On trouve sur le marché des pompes de plus en plus puissantes qui filtrent 30m3/h ou plus. En 3h, l’eau d’une piscine de 50m3 est ainsi filtrée, disons plus clairement très mal filtrée. Car plus la filtration est rapide moins les particules sont retenues.

Pompe à vitesse variable et électrolyse du sel.

Notion importante pour un usage optimal avec l’électrolyse du sel. Ci-dessous pompe à vitesse variable.Pompe Piscine Intelliflo Ultraflow VSD

Il est très important de rappeler qu’avec une eau normale ou dure, le calcaire adhère sur les électrodes, que l’inversion de polarité est là pour participer au détartrage. Pour que l’opération de réalise correctement, il est indispensable qu’un flux suffisant permette de soulever le tartre, le décolle, puis qu’il soit repoussé en dehors de la cellule. Ce qui implique un débit minimum indispensable. Cette précaution est nécessaire si vous ne souhaitez pas détartrer manuellement et régulièrement votre cellule

Par conséquent, le débit de la pompe ne devra pas être inférieur à 8m3/h et parfois 12m3/h pour des cellules importantes. Vous pourriez penser que cette contrainte va vous priver de l’économie d’électricité. Dans les faits il n’en est rien, car l’économie réelle d’une pompe à vitesse variable est de 30% environ. Il est préférable d’utiliser une pompe de plus faible débit mais de qualité, avec un filtre adapté. Vous économiserez sur l’électricité et l’investissement.

Entretien piscine

La piscine est un lieu également agréable pour les insectes, les oiseaux, les feuilles d’arbres, bref un endroit où vont se déposer une multitude de petites choses qu’il faudra retirer, particulièrement vrai si il n’y a pas de bonde de fond. Si le traitement au chlore ou l’oxygène actif a été inefficace, on verra également apparaître des taches sur le fond, les parois, ou sur la ligne d’eau.

Balai, aspirateur ou robot? Le balai piscine.balai piscine

Ce balai manuel est accroché au manche télescopique pour pousser la partie aspirante en tous coins de la piscine. Sa tête est reliée à la prise balai, l’autre extrémité à une branche d’aspiration (en général le skimmer). L’eau est ainsi aspirée vers la filtration qui retiendra les impuretés. Ce système fonctionne parfaitement bien, mais possède quelques inconvénients :

  • C’est rébarbatif et assez fatiguant si votre piscine est profonde et assez grande.
  • C’est un bon exercice de musculation ! Il faut frotter fort et bien appuyer après 3 ou 4 mètres de distance.
  • Le faire régulièrement en pleine saison, particulièrement si il y a des arbres en périphérie de la piscine

Aspirateur hydraulique ou robot piscine.

Pour se faciliter la tâche et la rendre moins ardue on peut utiliser l’un de ces deux systèmes. Mais le plus performant reste le robot électrique. Pourquoi un robot pour nettoyer la piscine ?robots piscine

Le robot électrique se déplace grâce à des roues ou des chenilles qui sont connectées à son ou ses moteurs. Il est capable d’évoluer dans toutes les directions et sur toutes les surfaces. Ses propriétés physiques et mécaniques (poids, architecture, centre de gravité) le rendent capable de grimper sur les parois jusqu’à la ligne d’eau. Les robots de piscine électriques sont souvent paramétrables -voire télécommandés- afin de s’adapter à la surface, aux dimensions et au volume d’eau de la piscine. A l’aide de capteurs, certains modèles sont capables de mémoriser les dimensions et la forme de la piscine qu’ils parcourent, de nettoyer une plage ou d’éviter certains obstacles.

Notions générales: La piscine, les paramètres de l’eau

Le pH

pH produits

L’acidité correspond à la concentration en ions d’hydrogène. L’indice utilisé est le pH – potentiel d’hydrogène – qui mesure cette concentration. Le potentiel hydrogène, plus connu sous le nom de « pH », permet de mesurer l’acidité ou la basicité d’une solution. Le pH de l’eau pure à 25 °C est égal à 7. Il a été choisi comme valeur de référence d’un milieu neutre. Voici un exemple de représentation de différentes valeurs.



L’eau de piscine doit avoir son pH (potentiel hydrogène) neutre ou légèrement basique, l’idéal pour la baignade étant qu’il se trouve le plus proche possible du liquide lacrymal (les larmes). Cette valeur, comprise entre 7,3 et 7,4 en fait un paramètre important pour que les yeux ne soient pas irrités. Les études de bioélectronique réalisées sur les pompiers de Paris d’un âge compris entre 20 et 25 ans (optimum d’énergie) montrent qu’un sujet en parfaite santé se caractérise par ces 3 paramètres de pH: pH sang=7,1; pH salive=6,5; pH urine=6,8 (à ces paramètres s’ajoutent le potentiel d’oxydo-réduction). Comme on peut le constater, un pH autour de 7 caractérise la vie humaine. Dans les piscines publiques la valeur de pH légale doit être comprise entre 6,9 et 8,2. À la lecture, il vous semble qu’il n’y a qu’un point de différence ; or, comme il s’agit d’une expression logarithmique, cela signifie que les paramètres entre 7 et 8 sont multipliés par 10. Or l’optimum d’activité de la bactérie E.coli et du pneumocoque est à un pH de 7,6!

regulateur pH Elite

Une eau pure sera caractérisée par un pH de 7, c’est-à dire-neutre. Une eau naturelle verra son pH varier en fonction de la nature et de la quantité des sels dissous. L‘activité des désinfectants est aussi diminuée ou augmentée en fonction de ce paramètre, tout comme l’activité des floculants, le développement des algues, l’entartrage des canalisations.

Le pH peut varier dans le temps en fonction de la fréquentation, de la température, du revêtement, des désinfectants utilisés, de la pluie… Des joints ciments, par exemple, provoquent une élévation du pH et il faudra de quelques mois à un an ou deux avant d’atteindre un équilibre. D’autres paramètres interviennent dans la modification du pH, comme la hausse de température, l’agitation de l’eau, la présence des algues.

Le pH est une notion importante pour parvenir à une bonne désinfection. Ci-dessous, un graphique qui souligne l’impact du pH sur la quantité de chlore libre, et par conséquent l’impact sur l’efficacité de la désinfection.

influence du pH

On aura la même efficacité bactéricide avec:

  • 0,5 mg par litre de chlore à un pH 7
  • que 0,7 mg par litre de chlore un pH 7,4
  • 1 mg par litre à un pH de 7,7
  • 1,6 mg un pH de 7,9

Cela montre que l’on doit attacher de l’importance au pH. Plus le pH est bas, plus on aura de HOCL; plus le pH est haut, plus on aura d’ions hypochlorite. Or, l’acide hypochloreux est 100 fois plus efficace que l’hypoclorite. Lorsque le pH est vers 7,5, il y a équilibre de quantité entre hypochlorite et acide hypochloreux. D’où l’importance d’avoir un pH proche de 7 plutôt que de 8.

Le TH (titre hydrométrique)



Le TH représente la valeur en sels de calcium et de magnésium dissous. Il exprime la dureté de l’eau en degrés. 1°F=10 mg/l de carbonate de calcium (le tartre) ou 2,4 mg/l de magnésium ou 4 mg/l de calcium.

  • De 0 à 9 °F, c’est une eau très douce (rare, mais cela existe).
  • De 10 à 19 °F, degrés une eau est douce à peu dure
  • De 20 à 24 °F, une eau est moyennement dure
  • De 25 à 35 °F, une eau est moyennement dure à dure
  • À plus de 35 °F, une eau est très dure

On distingue :

  • le TH total : c’est la totalité du sel de calcium et de magnésium. C’est cette valeur qui est utilisée lorsque l’on parle couramment du TH de la dureté de l’eau.
  • Le TH calcique : c’est la totalité du sel de calcium.
  • Le TH magnésien : c’est la totalité du sel de magnésium.
  • Le TH temporaire : dureté carbonate qui correspond au carbonate de calcium susceptible de précipiter par ébullition.
  • Le TH permanent : dureté non carbonate qui correspond au sulfate et au chlorure de calcium stable, il est égal à la différence entre leTH et le TAC

Correction du TH

Dans une piscine, le TH idéal se situe entre 10 et 20 °F. Si le TH et trop élevé, on peut alimenter la piscine en utilisant un adoucisseur d’eau. Les eaux dont la dureté est excessive contiennent une grande quantité de calcium, celles dont la dureté est supérieure à 30 °F (F pour français) . Ce qui conduit à la formation de carbonate de calcium de couleur blanche qui est le principal constituant du tartre. Pour éviter cette réaction on élimine une partie de calcium ou on empêche la formation de tartre. Il est particulièrement recommandé d’utiliser du Calc Out, c’est une procédure assez lourde mais très utile.

La guerre au calcaire. Si il y a trop de calcaire dans l’eau, il faudra peut-être penser à en retirer une partie, ceci par exemple avec un produit tel que Calc Out de Mareva. Ceci pour la première mise en eau d’une piscine ou la première utilisation de l’électrolyseur de sel.

Si votre eau est habituellement dure mais sans excès (au desus de 35°F), vous pouvez appliquer ce que suggèrent de nombreux chimistes. Corriger le pH avec de l’acide chlorhydrique dilué, avec une consigne pH de 7,2 et un fonctionnement en mode ON/OFF du régulateur pH. Opération à effectuer la première année seulement, le temps que l’eau s’adoucisse. Plus tard, vous mettrez la consigne pH 7,4 et le fonctionnement en mode proportionnel ou passer avec un correcteur pH standard. Ceci étant valable qu’avec l’électrolyse du sel. Si le TH est trop bas (< à 5), il faut réaliser un apport de calcium à l’aide de chlorure de calcium. Une quantité de 1,1 kg relèvera le pH de 1° français. Par exemple : un bassin de 70m³ contient une eau dont le pH est à 10° français on peut remonter le TH à 18 degrés français. Le correcteur sera le chlorure de calcium déshydraté.

Pour effectuer une variation de 8° F la quantité nécessaire sera de

  • 1,1 kg x8 x70/100.

La législation européenne admet qu’une eau destinée à la consommation humaine d’une dureté comprise entre 15°F et 20°F est idéale. C’est pourquoi les eaux de source ou de nappe de qualité sont parfois reminéralisées en usine pour s’adapter à ces normes européennes (vous ajouterez un adoucisseur au robinet de la cuisine …). La réalité est que la reminéralisation est utilisée pour limiter les pertes économiques dues à la corrosion dans les conduites maîtresses des réseaux de distribution.

Le test du savon : si vous avez des difficultés à éliminer le savon par rinçage, l’eau est douce; si le savon ne mousse pas ou peu, l’eau est dure. Une eau trop douce est agressive et peut entraîner la corrosion des parties métalliques, une eau trop dure provoque l’entartrage de la tuyauterie.

Le TAC (titre alcalimétrique complet)



Le TAC d’une eau représente la teneur totale en bicarbonates (HCO3) et en carbonates (CO3) donnée en degrés français (°F).

La conductivité :

Elle dépend de la concentration en sels, sa mesure est simple et rapide, elle est très utile pour le suivi dans le temps d’une même eau car elle permet de déceler une variation de sa composition. Elle a peu d’utilité lorsqu’on utilise l’électrolyse du sel. La mesure de conductivité de l’eau pour identifier la teneur en sel (NaCl) d’une eau n’est fiable que s’il y a eu une référence chimique au préalable.

Le TAC et l’équilibre de l’eau

L’eau de pluie est naturellement acide car elle dissout du gaz carbonique (pH de 5 à 5,6). Elle absorbe le dioxyde de carbone, gaz naturellement présent dans l’air (le carbone est naturellement produit dans l’atmosphère par le bombardement des rayons cosmiques et se combine à l’oxygène pour former du dioxyde de carbone, le CO2). La forêt et les océans absorbent et rejettent également du CO2. En traversant les roches calcaires, l’eau de pluie dissout du carbonate d’où un double équilibre de l’eau. En général, l’eau de piscine contient essentiellement des bicarbonates compte tenu de son pH, et on assimile donc le TAC à la teneur de ces derniers.

Pouvoir tampon

Le TAC est très important dans les eaux de piscine car plus sa valeur est élevée et moins le pH varie lorsque l’on ajoute des produits acides ou basiques. Il représente le pouvoir tampon de l’eau et, en général, il est légèrement supérieur au TH.

Correction du TAC

Pour diminuer le TAC d’une eau de piscine, il convient de détruire les bicarbonates en introduisant un acide fort, par exemple de l’acide chlorhydrique. Cependant, cette correction reste limitée à cause de la baisse de pH engendrée.

Le tac est trop fort

Pour faire varier le tac de moins de 1 °F, dans une piscine de 100 m³, il faut introduire 1,5 l d’acide chlorhydrique (celui de supermarché). L’acide doit être mis dans un saut et déversé rapidement dans l’eau, filtration en marche, afin de faire baisser le pH de manière brutale dans une partie du bassin et provoquer le dégagement du gaz carbonique CO2. Le pH remontera ensuite. Il existe d’autres produits tels que tac minus, le bisulfate de sodium, etc.

Le TAC est trop bas

Pour l’augmenter, il faut utiliser du bicarbonate de calcium ou du carbonate de calcium. Pour une piscine de 200 m³ et pour faire monter le tac de 1 °F on ajoute 1 kg de carbonate de sodium déshydraté ou 1,7 kg de bicarbonate de sodium. L’addition peut se faire à la volée, filtration en marche, après avoir l’avoir dissous dans un seau. Le pH montera, la correction sera faite après 24 heures.

Équilibre de l’eau : balance de Taylor, indice de Langellierbalance de taylor

Le pH, TH et TAC sont directement liés par plusieurs relations qui permettent de définir, pour un pH donné, les valeurs optimales du TH et du TAC. Le tout est représenté sous la forme d’un diagramme appelé « balance de Taylor ». Note : sur le diagramme ci-dessous 200 ppm correspondent à 20 °F

Il existe plusieurs relations et diagrammes permettant de définir pour un pH d’équilibre donné (pHe) les valeurs optimales du TAC et du TH, que l’on peut simplifier par les relations suivantes :

  • TH x TAC = 400 à pHe = 7,2
  • TH x TAC = 300 à pHe = 7,3
  • TH x TAC = 200 à pHe = 7,5

Les dépôts de carbonate de calcium peuvent aider à contrôler la corrosion. On a établi des rapports semi-empiriques et empiriques en utilisant des paramètres facilement mesurables. L’un des premiers parmi ces rapports a été établi par Langelier. Il nous a proposé une formule mathématique qui détermine un certain équilibre de l’eau, le résultat est l’Indice de Saturation (IS) que l’on appelle aussi « indice de Langelier ». Un indice de saturation positif indique que l’eau a tendance à entartrer, tandis qu’un indice de saturation négatif indique qu’elle a tendance à dissoudre le tartre, à être agressive. Indice de saturation (IS) = pH+T(F)+TH(F)+TAC(F)-TSD(F)

Un résultat compris entre –0,3 et + 0,5 signifie que l’eau est équilibrée. On admet une marge avant que l’eau ne devienne franchement agressive ou entartrante. Il n’y aura aucun inconvénient majeur à maintenir le pH entre 7,2 et 7,6. Cependant, si vous souhaitez vous baigner dans les meilleures conditions possibles et optimiser un système au sel, il est très souhaitable de vous rapprocher d’un pH d’environ 7,2 ou 7,3. Si vous disposez d’un régulateur de pH proportionnel, et si c’est votre première utilisation, fixez la valeur de consigne à 7,4 pour les deux premiers mois d’utilisation. Ensuite, vous fixerez cette valeur à 7,2 ou 7,3. En agissant ainsi, vous ne modifierez pas, ou très peu, l’équilibre de l’eau.

Comment utiliser l’indice de Langelier

Pour le calculer, il faut effectuer quelques mesures :

  • température
  • pH
  • TH
  • TAC
  • TDS: c’est la quantité totale de minéraux dans la piscine. Si vous avez un électrolyseur de sel, vous effectuez la mesure de quantité de sel, le reste est négligeable et n’affecte pas le calcul.

Ces mesures doivent être reportées dans le tableau qui suit; puis vous suivez l’exemple. Si vos valeurs ne sont pas dans le tableau, vous choisissez la plus proche (à moins d’effectuer une règle de 3). Ayez à l’esprit qu’il s’agit là de méthodes semi-empiriques et non de méthodes de laboratoire.tableau de langelier

Calcul de l’indice de Langelier

(IS) = pH+T(F)+TH(F)+TAC(F)-TSD(F)
IS = 7,2 + 0,26 + 1, 8 + 2,1 – 12,3 = -0,65
L’eau est légèrement agressive et dissout le tartre. Lorsque le pH sera à 7,4 et que le TAC aura légèrement été corrigé (valeur comprise entre 180 et 200), l’eau sera en équilibre.

S’il y a du stabilisant (acide isocianurique) dans l’eau de piscine, il faut corriger le TAC. Pour 50 mg/l pH(F) = 0,22

TAC corrigé = TAC – (0,22 * 30) = 120 – (0,22 * 30) = 114, et c’est cette valeur qu’il faut reporter dans le tableau. Si cette formule est plus précise, elle apporte peu d’intérêt car une piscine n’est pas un laboratoire.

Les désinfectants



On dit de l’action d’un désinfectant que son action est bactéricide si cette action détruit la cellule : soit la cellule meurt rapidement soit les échanges vitaux sont perturbés, entraînant sa destruction. On dit que son action est bactériostatique si le développement de la cellule est bloqué.

Le chlore gazeux

Les hypochlorites de sodium (eau ou extrait de Javel).

Il n’est pas stable à l’état sec, c’est pourquoi il est délivré en solution dans des conteneurs. L’utilisation de celui-ci va libérer de la soude et augmenter le pH, que l’on devra corriger par des correcteurs de pH acides.

Les hypochlorites de calcium

C’est un solide blanc titrant environ 70 % de chlore : il n’est utilisé qu’exceptionnellement (pour réaliser un chlore choc, par exemple)

Les chlorocyanuriques

Les chlorocyanuriques sont les composés regroupant l’ensemble des dérivés chlorés de l’acide cyanurique. Il s’agit d’un noyau sur lequel il est possible de greffer deux ou trois molécules de chlore pour former des produits comme le « dichloroisocyanurate de sodium » (DCCNa), solide blanc sous forme de granulés très solubles dans l’eau, utilisé pour réaliser des chlorations choc, ou « l’acide trichloroisocyanurique » (ATCC),solide blanc sous forme de galets ou de blocs peu solubles dans l’eau.

De par sa dissolution lente, il est utilisé dans les steamers ou dans des stokers. Ce dernier produit est couramment utilisé sous forme de galets. Sa mise en oeuvre va libérer de l’acide cyannurique sous forme de sel ou sous forme d’acide libre, c’est ce qui assurera la stabilisation du chlore soumis au rayon ultraviolet. Si le DCCNa est utilisé, il libérera un cyanurate qui n’aura aucune influence sur le pH.

L’acide hypochloreux

L’acide hypochloreux HOCL est l’espèce la plus active sur les micro-organismes, il réagit par un équilibre de dissociation :

  • HOCL (acide hypochloreux) CLO (ion hypochlorite) H (ion hydrogène)

Le rôle du stabilisant dans une eau de piscine



Le rayonnement ultraviolet crée une baisse du chlore qui est provoquée par une destruction photochimique de celui-ci :
ClO- +hv => Cl- + O

Cet oxygène peut participer à la désinfection (comme la cellule d’un électrolyseur qui ne fonctionne plus et qui produit de l’oxygène), mais cet oxygène est libéré dans l’air, il ne reste pas dissous dans l’eau. Ce qui fait que le rayonnement ultraviolet conduit à une perte très importante de chlore actif. Les chimistes ont trouvé le moyen de diminuer cette destruction de chlore par les ultraviolets en utilisant l’acide isocyanurique (son fonctionnement réel n’est pas encore connu mais ses propriétés sont utilisées). Cette stabilisation est effective à partir de 5 ppm (5 mg par litre). À partir de 75 mg par litre, la désinfection est neutralisée. De nombreuses études démontrent qu’une quantité de 15 mg par litre est optimale, et dans certains cas, on peut aller jusqu’à 25 mg par litre. Au-delà, le temps de contact pour détruire un élément pathogène deviennent importants, ce qui conduit à disposer de chlore dans la piscine, utile pour limiter la prolifération des algues, mais peu utile quant à la désinfection. La législation française impose de rester à des taux inférieurs à 75 mg par litre. Ce qui explique aussi que l’on peut être contaminé dans une piscine publique désinfectée par le chlore mais qui contient un taux important de stabilisant, comme par exemple 50 mg par litre, et parfois un pH compris entre 7,6 et 8 !

stabilisant

Sur ce graphe on peut voir l’influence du stabilisant dans l’eau de piscine après 1H, 2H, 3H et 4H. La pente la plus raide est celle qui correspond à moins de 5 mg par litre, la bleue à 15 mg par litre puis 50 et 75 mg par litre.Sans stabilisant, la durée de vie (50% de perte) de l’hypochlorite est de 30 minutes environ. Quelque soit le mode de relevé, l’influence du stabilisant peut être représentée par une pente similaire.C’est pourquoi les appareils de qualité inférieure requièrent une forte quantité de stabilisant. Ils produisent trop peu et ne peuvent fonctionner de manière continue sans altération de la durée de vie.

NOTE 1

Il est une habitude profondément ancrée, qui consiste à dire qu’il faut une quantité minimale de désinfectant dans la piscine, pour que la stérilisation de l’eau s’effectue dans de bonnes conditions (Didams, anciennement DDASS). L’utilisation du stabilisant est la démonstration contraire, mais allons plus loin dans notre explication et apportons un élément plutôt négligé: le potentiel d’oxydo-réduction ou potentiel redox. C’est le reflet de la qualité de l’eau, de sa capacité à désinfecter plutôt que la concentration de désinfectant d’un produit quelconque (une eau pure de montagne a un potentiel redox élevé et n’a pas de désinfectant). C’est ce qui fait que l’électrolyse du sel bien menée est très supérieure en efficacité.

Si l’on prend pour exemple la destruction du E.Coli:

  • une concentration dans l’eau à 0,3 milligrammes par litre d’hypochlorite de sodium sans stabilisant est 7 fois plus efficaces qu’une eau contenant 1,5mg/L de chlore libre et 25 mg de stabilisant! Avec 0,5 mg/L d’hypochlorite de sodium sans stabilisant et un pH de 7,2, on est près de 100 fois plus efficace (ce n’est pas linéaire)

Pourquoi cela? Parce qu’il y a une notion de physique qui intervient. La destruction d’un organisme dépend du potentiel d’oxydo-réduction. Si nous reprenons notre E.Coli, Carlston a démontré qu’un potentiel de 650 mV détruisait celui-ci en moins de 1 seconde, contre plusieurs heures pour un potentiel compris entre 450 et 500 mV (ce que vous avez avec 1,5mg de chlore libre et 25 mg de stabilisant et un pH de 7,5). Les salmonelles, les listeria, requièrent 750 mV ou plus. Ainsi, avec un pH de 7,3 et 0,5mg/L de chlore libre on peut dépasser les 750 mV de potentiel Redox. C’est la raison pour laquelle, Elywann préconise de faire fonctionner son électrolyseur 1/3 ou 1/2 du temps de filtration après 18h lorsqu’on n’utilise pas de stabilisant dans la piscine. Dans ce cas, l’hypochlorite de sodium fabriqué fait augmenter le potentiel Redox, au point que celui-ci stérilise complètement l’eau. Et si le pH est bon, peu importe s’il en reste 0,2 ou 0,3 mg/L en journée dans l’eau de piscine. Le potentiel Redox s’abaisse en journée mais reste suffisamment élevé. C’est aussi ce qui démontre que la mesure de la qualité désinfectante de l’eau ne doit pas se réaliser avec un colorimètre ou photomètre (souvent bien compliqué et onéreux), mais bien à l’aide d’une sonde Redox ou ampérométrique (celle-ci a initialement été développée afin de faire usage de stabilisant). L’application et l’usage du potentiel Redox sont si importants en Amérique du Sud et ailleurs, que cela constitue la méthode essentielle utilisée pour désinfecter des bassins entiers de mollusques sensibles sans nuire à leur santé. Même les huîtres peuvent être maintenues en excellente santé en faisant usage de ce procédé.

NOTE SUPPLÉMENTAIRE:

Pourquoi 0,3 mg de chlore libre dans la piscine sans stabilisant ont un pouvoir désinfectant supérieur à 1,5mg avec stabilisant? Parce qu’avec du stabilisant, le temps de contact nécessaire pour détruire un organisme pathogène est multiplié jusqu’à 100 voire 1000 en fonction de la quantité de stabilisant présente dans l’eau (et plus quand il y a 50 à 75 mg de stabilisant par litre). Comme l’organisme pathogène n’est pas détruit, il continue de se multiplier selon une loi exponentielle. C’est à dire que les organismes se reproduisent à une vitesse très supérieure à celle de leur destruction. C’est ce qui fait aussi que l’électrolyse du sel sans stabilisant est fiable même à une température de 40°C.

Ce qui signifie que l’eau d’une piscine peut contenir une quantité importante de désinfectant, mais que cela n’est d’aucune utilité parce que le potentiel redox est trop bas. Une eau de montagne très douce, par exemple, peut avoir un potentiel redox de 850 mV, ce qui la rend naturellemnt désinfectante. Dans une piscine, cette eau ne créerait aucune altération du revêtemment. Ce qu’il faut retenir, c’est que plus il y a de stabilisant, plus le potentiel redox s’abaisse et plus l’efficacité de l’électrolyse diminue.

De cet aparté, le plus important est la qualité désinfectante de l’eau qui se mesure par son potentiel Redox, que l’eau doit disposer d’un système rémanent (l’hypochlorite de sodium ou l’acide hypochloreux qui maintient le potentiel Redox) pour que celle-ci soit désinfectée et désinfectante, sans porter atteinte à la santé des baigneurs. La mesure photométrique ou colorimétrique est une aide relative et doit être considérée comme une indication mais pas comme une valeur ajoutée; parce que la présence de stabilisant réduit le potentiel Redox, ce qui entraîne une perte d’efficacité du désinfectant utilisé. Une mesure à l’aide de bandelettes est inutile car, sans stabilisant, il faut 1,5mg de chlore libre pour lire 0,2 ou 0,3 mg. Avec les pastilles DPD1 et DPD3 c’est très difficile parce que la réaction est si vive que l’on ne dispose que de 5 à 10 secondes.

CONSEQUENCES!

  • 1: le chlore oxyde les substances réductrices dans l’eau: il est consommé
  • 2: le chlore réagit avec des matières azotées pour former des mono et dichloramines
  • 3: le chlore réagit avec des mono et dichloramines pour former des trichloramines volatiles
  • 4: toutes les matières azotées ont été oxydées et toutes les trichloramines sont passées dans l’air. Le chlore total est égal au chlore résiduel.
  • 5: le chlore ajouté reste sous forme de chlore libre, il sera désinfectant dans l’eau.

Les désinfectants – suite

Le brome

D’un point de vue chimique, le brome est un halogène particulièrement adapté au traitement des eaux, c’est un désinfectant remarquablement efficace. Le brome agit contre les bactéries, les virus et les champignons et il élimine les impuretés organiques dans l’eau par oxydation. Ses conséquences sur la santé ne sont pas négligeables puisqu’il est désormais interdit aux US et en Belgique. Ses composés créent un dysfonctionnement du système nerveux et une perturbation du matériel génétique. Ils sont largement utilisés dans les sprays pour tuer les insectes.
Attention : le chlore et le brome ne font pas bon ménage.

Le PHMB ou Biganide

Le PHMB est l’abréviation de Poly Hexa Méthylène Biguanide. C’est un pesticide puissant et un amoebicide efficace qui nécessite un produit rémanent pour désinfecter (sans quoi, il est inutile). Moins efficace que l’électrolyse du sel en ce qui concerne les micro-organismes et presque aussi efficace que le chlore sauf pour les algues qu’il ne détruit pas. Ce qui nécessitera l’ajout d’un traitement anti-algues. Pour des doses un peu élevées, des cas de sensibilisation ou d’anaphylaxie existent. Pour des concentrations faibles dans l’eau, comprises entre 20 et 35 mg/l, le PHMB présente une toxicité faible pour la peau, les yeux et par ingestion. C’est un polluant extrême qu’il convient de neutraliser avant de vidanger sa piscine, car son usage conduit à procéder à une vidange du bassin tous les trois ans.

Les ultraviolets (UV)

Il repose sur l’effet germicide des rayons UV. La désinfection par ultraviolets est un traitement novateur et écologique qui s’utilise en complément d’une solution traditionnelle, car il est incomplet et n’a pas d’effet sur les algues et les champignons. À ce type de traitement, il faut une solution complémentaire (chimique ou électrolytique) pour compléter son action. Il permet de réduire la consommation de produits désinfectants de 30 à 50 %.

L’électrolyse cuivre/argent (l’ionisation)

L’électrolyse cuivre/argent repose sur la faculté des ions cuivre et argent de se combiner en des molécules possédant un fort pouvoir désinfectant et algicide. Il s’agit donc de produire ces ions, par électrolyse, puis de les diffuser dans l’eau de baignade. Les ions positivement chargés vont se lier avec les cellules négativement chargées des organismes bactériologiques telles que les bactéries de la Legionella. Cette liaison entraîne la destruction totale de la cellule. Dans la pratique, l’ionisation est presque toujours utilisée en combinaison avec la chloration, plus particulièrement en périodes de grande affluence. La quantité d’ions argent présente dans l’eau de piscine n’étant pas mesurée, une exposition prolongée peut conduire à des effets cutanés irréversibles. La quantité de cuivre doit aussi être maîtrisée afin de ne pas polluer l’environnement.

L’oxygénateur

L’oxygénateur est en fait un producteur d’ozone. Voir ci-dessous

L’ozonateur (ou ozoniseur)

La génération d’ozone dans un circuit d’eau est un procédé intéressant par le fort pouvoir désinfectant de l’ozone. L’ozone est un gaz très oxydant, toxique, irritant, légèrement bleuté sous forte concentration. II est produit in situ en soumettant un mélange d’air et d’oxygène déshydratés à une forte décharge électrique. L’ozone est alors mélangé à l’eau. Un temps de contact d’au moins 4 minutes est nécessaire pour bénéficier de son efficacité, mais cela n’est guère possible avec une piscine privée où l’eau est déjà sortie des canalisations après quelques secondes. L’ozone n’ayant pas de pouvoir algicide (action sur les algues), il est indispensable de pratiquer une désinfection complémentaire.Pourquoi une action complémentaire est-elle indispensable? Parce que l’eau, bien que désinfectée n’est pas désinfectante. Les algues vont se développer dans la piscine, puisqu’il n’y a pas de produits pour détruire leur membrane protéique. De plus, l’eau peut être contaminée et contaminante. Pour être efficace, l’ozonateur est souvent associé à l’électrolyse cuivre-argent et à une filtration ultra fine. Ces éléments, lorsqu’ils sont combinés, permettent en général d’être satisfait les 2 premières années.

L’oxygène actif

L’oxygène actif (bis(peroxymonosulfate) bis(sulfate) de pentapotassium) est une méthode alternative aux traitements traditionnels, avec comme avantage une eau assez douce. Cette technique intervient pour la désinfection et l’oxydation des matières organiques. C’est un procédé coûteux mais intéressant. Plus efficace si l’on utilise directement de l’eau oxygénée en container. Malheureusement, le procédé ne se suffit pas à lui-même et il faut lui adjoindre des produits rémanents et anti-algues.Ce que l’on croit être bon finit par ne pas l’être réellement !

Le chlorinateur

Un chlorinateur permet de doser l’apport de chlore dans une piscine. Il se compose notamment d’un réservoir destiné à recevoir des galets de chlore solide à dissolution lente. Il s’agit d’un traitement semi-automatisé : le réglage du débit est manuel. La pompe doseuse délivre du chlore sous forme liquide : les granulés doivent être dissous. On peut aussi l’employer avec de l’eau de Javel. Le grand avantage du chlore est son pouvoir désinfectant rémanent, ce qui signifie que le produit reste actif au sein même de la piscine, de telle sorte que toute pollution, comme par exemple le pipi « irréprimé » d’un jeune enfant, est immédiatement neutralisée sur place et ne provoque donc aucune gêne pour les autres nageurs. Des seuils et des maximums sont mis en place pour la concentration en chlore. Pour le chlore résiduel, un minimum en concentration dans les piscines est de 0,5 mg/l. Le niveau maximum est de 1,5 mg/l. Lors de l’utilisation d’acide cyanurique (stabilisant) les valeurs minimales et maximales sont respectivement de 2,0 et 5,0 mg/l. Pour les piscines extérieures et les petites piscines intérieures (inférieures à 20 m3), le niveau maximum est de 5,0 mg/l. Dans tous les cas, quelle que soit la source de chlore utilisée, on forme de l’acide hypochloreux, que l’on appelle aussi « chlore actif libre » et que l’on note Cl+.

Comparatif des coûts. Quantité et coût annuel des produits de traitement



Le coût annuel du traitement varie en fonction du type de produit utilisé. Dans ce comparatif, nous envisagerons 3 types de traitements classiques et efficaces : chlore, brome, électrolyse du sel. Les solutions UV et oxygène actif ne sont pas prises en compte, le prix de revient du traitement étant 2 fois plus élevé. Pour ce comparatif nous retiendrons:

  • une piscine de 8×4
  • un volume de 40 m3
  • désinfection 6 mois par an
  • en région tempérée

Coût d’un traitement au chlore

Il faut en moyenne 3 seaux de chlore lent de 5 kg. À ceci s’ajoutent un séquestrant calcaire, des chaussettes floculantes, du pH minus, 1 kit de test pH et l’apparition d’algues en cas de défaut (arrive au moins une fois sur 3 ans, parfois une ou plusieurs fois par an. Retenons seulement la valeur moyenne). Renouvellement de l’eau 1/3 par an. Ce qui nous donne le détail des frais suivants.

Il faut donc compter environ 308 € par an pour traiter correctement une piscine de 8m x 4m au chlore. Si à cela on ajoute l’automatisation à l’aide d’un distributeur de produit, le prix de revient annuel change et devient 368 euros/an.

Coût d’un traitement au brome

Il faut un distributeur de produit dénommé « brominateur » dont le coût moyen est de 165 euros, ce qui crée un coût annuel de 14 euros/an calculé pour un amortissement sur 10 ans. En maintenant le raisonnement précédent, cela conduit à une dépense selon le tableau suivant:

Le traitement d’une piscine au brome coûte environ 337 € par an pour une piscine de 8 m x 4 m.

Coût d’un traitement par électrolyse du sel

Mise en place d’un électrolyseur Elywann Essentiel 70. Comme dans le cas du brominateur, avec un système d’électrolyse du sel, il est important de prendre en compte l’amortissement de l’électrolyseur et le renouvellement obligatoire de l’électrode tous les 12 à 14 ans. Pour simplifier, nous allons ramener la durée de vie de l’électrolyseur à celui de la cellule d’électrolyse. Ceci représente un investissement initial de 990 euros pour lequel nous pouvons définir un amortissement annuel de 990/12 = 82,5€ par an. Il y a un ajout initial de sel de 4,5 kg/m3 ce qui représente 7 sacs de 25 kg et qui s’amortit selon le calcul suivant: (7 * 7,5 € )/12 = 4,4 €. Enfin, nous devons ajouter à cela une consommation en sel de l’ordre de 75Kg par an, ainsi que les produits complémentaires habituels (correcteur pH liquide…).Nous pouvons alors résumer le total des coûts annuels d’une électrolyse au sel dans le tableau suivant :coût électrolyse du sel

En prenant en compte le remplacement du matériel, un traitement par électrolyse du sel sur une piscine de 8m x 4m coûte environ 213 € par an (voire moins, c’est-à-dire 182,90 euros, comme expliqué plus loin sur le site).

Comparaison des coûts des différents traitements

L’électrolyse du sel reste le traitement le moins cher de notre comparatif et demeure néanmoins le plus efficace et le plus naturel, sans polluer et sans agresser le baigneur, car cela ne pique pas les yeux et n’irrite pas la peau. Le comparatif montre aussi que l’électrolyse permet de réaliser une économie importante comprise entre 95 et 125 euros par an. Sur une même période l’électrolyseur d e qualité et sa cellule sont remboursés. S’ils remplacent l’oxygène actif + rémanent ou UV + rémanent, cette période est ramenée à moins de 4 ans).

ELECTROLYSEUR POUR QUOI FAIRE ? POUR UNE DÉSINFECTION SIMPLE, EFFICACE, ÉCOLOGIQUE !



POURQUOI L’ÉLECTROLYSE DU SEL SANS STABILISANT EST ELLE LE PROCÉDÉ DE DÉSINFECTION LE PLUS ÉCOLOGIQUE ?

Pour qu’une eau de piscine soit correctement désinfectée, en plus d’une filtration de qualité, il faut faire appel à deux produits:

  • 1. le désinfectant
  • 2. le correcteur de pH

En ce qui concerne le correcteur de pH, il y en a deux, bien distincts. L’un à base d’acide sulfurique ou l’un de ses dérivés, l’autre c’est de l’acide chlorhydrique que l’on dilue au tiers, par exemple dans un bidon de 20 l on met 10 litres d’eau que l’on complète avec 5 litres d’acide à 23%. Avec l’électrolyse du sel, il est indispensable que le valeur pH de l’eau ne soit pas trop haute. D’une part l’eau serait irritante pour les yeux, d’autre part la qualité de la désinfection diminue quand le pH monte. Il est vrai que sans stabilisant et dans le cas où toute l’eau passe dans la cellule, il est possible d’accepter un pH de 8, mais ce n’est pas ce qui convient bien. Corriger le pH est indispensable quelque soit le procédé de désinfection utilisé.

Une eau sans stabilisant limite la consommation de correcteur de pH, mais pour diminuer encore plus, d’autres facteurs interviennent. Par exemple :

  • un renouvellement faible mais quotidien de l’eau,
  • se doucher avant de se baigner,
  • avoir une bonne filtration en utilisant de la zeolite ou des billes de verre,
  • utiliser de l’acide chlorhydrique dilué (une réserve importante cependant : la consigne pH ne doit strictement pas être inférieure à 7,3. La valeur de 7,4 étant préférable).

Si ces règles sont respectées, la consommation de correcteur de pH est très limitée et parfois quasi nulle. Au sujet du renouvellement de l’eau, cela est systématique pour compenser l’évaporation. Avec l’électrolyse du sel, il n’y a pas d’ajout de polluants tels que les anti-algues, le stabilisant et autres dérivés. Le système utilise uniquement le sel extrait de l’eau de mer. Le procédé respecte l’environnement. Mais il n’y a pas que cela. Pour comparer et définir quel système est plus écologique qu’un autre, il faut additionner toutes les énergies requises pour permettre au produit d’arriver jusqu’à la piscine. C’est la raison pour laquelle les produits courants de désinfection sont plus chers. Il faut plus d’énergie pour les produire. Le résultat est que le bilan carbone est plus élevé. Cependant, pour être complet, et quelque soit le système de désinfection adopté, si la filtration n’est pas suffisamment fine, il faudra faire usage d’un peu de floculant, à base de fer ou d’aluminium. Les puristes préfèreront le fer.

FINI LA CONTRAINTE

Chacun sait que l’entretien sanitaire de l’eau de piscine devient vite une contrainte. À cela s’ajoutent les problèmes de santé ou d’irritations à cause des produits chimiques, sans parler de la pollution engendrée avec les produits anti-algues tel que le cuivre et bien d’autres. Une piscine qui devient verte ajoute un coût final non négligeable à l’entretien. L’électrolyse du sel est une solution simple et économique.

COMMENT EST-CE QUE ÇA MARCHE ?

Lorsque nous avons faim, notre corps secrète naturellement du suc gastrique. Dans la lumière des tubes glandulaires de notre estomac, du chlore est extrait de notre sang puis recomposé pour former de l’acide chlorhydrique. C’est cet acide qui va contribuer à notre santé en dégradant les protéines afin qu’elles soient assimilées. Le chlore est le principal anion du sang, de la lymphe et de la grande majorité des liquides de l’organisme. C’est le régulateur de l’équilibre acido/basique dans l’organisme. Il aide au bon fonctionnement du foie.

Si dans la piscine nous mettons un peu du sel que nous mangeons tous les jours, avec l’électrolyseur, un procédé chimico-physique spécial intervient dans la cellule d’électrolyse. Alimentée en courant continu de basse tension qui vient de l’électrolyseur, la cellule sépare les deux constituants du sel qui sont dans l’eau pour produire un désinfectant que l’on appelle acide hypochloreux. Ce désinfectant est 100 plus efficace que l’hypochlorite de soude, c’est à dire la javel.

Après avoir détruit les bactéries et les micro-organismes de votre eau, l’excédent se reconvertira naturellement en sel sous l’action des UV du soleil. C’est naturel, propre, économique, sain, très efficace, pas irritant. L’eau reste douce pour la peau; elle est parfaitement cristalline et il n’y a pas d’odeur. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les autres pages du site.

Ainsi, une piscine peut être maintenue dans un état de propreté par simple adjonction d’une certaine quantité de sel marin (entre 3 et 4 g par litre). Le taux de sel reste très bas et ne transforme pas la piscine en bassin d’eau de mer.

EFFICACITÉ DU TRAITEMENT PAR LE SEL

Plus efficace que les ultraviolets, l’oxygène actif, l’ozone ou le chlore stabilisé, le procédé est utilisé avec succès pour les piscines depuis plus de 40 années. Il s’agit d’un procédé de désinfection sain, fiable et extrêmement puissant lorsque le pH de l’eau est correct*. Il est adapté à toutes les piscines, y compris aux climats chauds lorsque les consignes sont respectées. Il peut être avantageusement combiné avec d’autres procédés qui sont à eux seuls insuffisants, comme les UV ou l’ozone. Un électrolyseur de sel bien choisi se suffit à lui seul car il est beaucoup plus efficace que les ioniseurs, les systèmes à UV, ou les ozonateurs. Mais il est très fréquents que ceux qui possèdent déjà ces systèmes prennent conscience que ce qu’ils possèdent est inefficace. Alors ils décident de complémenter avec un électrolyseur. L’avantage est de diminuer le temps de filtration dans les zones chaudes ou ensoleillées et de passer en bio total, c’est-à-dire sans stabilisant pour les volumes importants. *La quantité nécessaire d’acide hypochloreux pour une bonne désinfection est très faible (<1mg/L) qu’elle n’est pas nocive pour la santé.

NATUREL et DOUX

L’électrolyse du sel est un procédé naturel et non polluant. Les rejets dus aux lavages des filtres ne portent pas atteinte à la flore comme le PHMB ou le brome. Vous n’avez plus les yeux qui piquent et plus d’irritations. Vous contribuez à la protection de l’environnement. Ce traitement est naturel et doux.electrolyseur coffret inox

ÉLECTROLYSE DU SEL POUR LES NOVICES OU COMMENT OUBLIER SA PISCINE!

Le noviciat devient le quotidien de chacun d’entre nous. La technologie qui progresse et l’information qui abonde en données nouvelles plongent beaucoup d’entre nous dans le doute du savoir bien faire. Allons-y! Quelques suggestions pour bien faire et oublier sa piscine

Électrolyse au sel (piscine au sel), oxygène actif, brome ?

Ne faites rien sans avoir bien réfléchi. Un professionnel, c’est quelqu’un qui est inscrit au registre du commerce ou à la chambre des métiers, cela ne veut pas dire qu’il conseille bien. Il n’y a pas de meilleur système que l’électrolyse du sel si l’on accepte certaines règles:

  • ne pas sous-dimensionner son système
  • ne pas mettre plus de 25 mg de stabilisant par litre (15-20 mg c’est mieux)
  • maintenir un pH correct (régulateur de pH)
  • avoir un temps de filtration suffisant et si possible 1/3 de ce temps après 18H
  • procéder à un bon hivernage de sa piscine
  • avoir une bonne filtration

Ces quelques règles de départ sont celles qui font que l’on oublie sa piscine.

Le stabilisant, qu’est-ce que c’est?

Un acide qui évite que l’hypochlorite de sodium (le désinfectant produit par la cellule) ne redevienne du sel trop rapidement

Vous avez choisi un électrolyseur et sa cellule, oui mais après ?

Si vous n’êtes pas un bon bricoleur, connaissez-vous un plombier qui fera l’installation ?

By-pass ou pas ?

Oui

Clapet anti-retour, pourquoi 63 mm ?

Parce qu’un 50 mm freine trop le débit. On place un réducteur 63×50 de chque côté.

Faut-il réaliser le by-pass en 63 mm ?

Non. 50 mm, dans le clapet on place le réducteur 63×50.

Comment mettre le sel ?

En une ou plusieurs fois. Ce qu’il faut c’est en mettre les 3/4 de la quantité requise, mettre en marche la filtration 36 à 48 heures puis effectuer la mesure. Faire l’appoint si nécessaire.

Mesure du sel ?

Aquacheck white seulement.

Quel sel ?

Seulement du sel NF EN 16401 (1 euros + cher que le sel pour adoucisseur). Soit-dit en passant, c’est ce que vous devriez utiliser pour l’adoucisseur

Temps de filtration lorsque la piscine est fréquentée par une famille?

Pour 35 m3 : (35 x 5 ) / débit de pompe
Pour 50 m3 : (50 x 3) / débit de pompe
Pour 80m3 et plus (80 x 2) / débit de pompe
attention : un temps de filtration minimal est indispensable avec un électrolyseur.

Filtration ?

Zeolite ou billes de verre à préférer au sable.
ATTENTION
Il y a 2 dimensions de granulat. Le plus gros en bas, le plus fin en haut

Choix du filtre ?

Appliquez une multiplication de 1,4 ou 1,5. Pour une piscine de 50 m3: 50 x 1,5 = 75 m3. Choisissez un filtre pour une piscine de 70 à 80 m3. Les pisciniers n’ont pas l’hanitude il est vrai, mais la piscine n’est pas que de a maçonnerie.

Pompe de filtration ?

En fonction de la capacité du filtre. Appliquez une division par 1,4. Pour un filtre de 20 m3/h choisissez 14-15m3/h. Attention, à la garantie de la pompe si vous ne voulez pas la changer dans un an. Une pompe de qualité moyenne vibre et fait du bruit, choisissez donc bien. Pensez aux voisins ou aux enfants qui dorment de l’autre côté du local technique.

Régulation pH indispensable ?

Indispensable, non. Nécessaire ? Généralement oui, sauf exception. Pour oublier la piscine: indispensable 9 fois sur 10.

Asservissement de l’électrolyseur à la filtration ??? Qu’est-ce que c’est ?

L’électrolyseur fonctionne quand la pompe est en marche. Il est donc relié à la pompe.

Électrolyseur à inversion de polarité ou pas ?

Indispensable, entièrement automatique, inversion toutes les 3 ou 4H, sauf exception

Injection pH, avant ou après cellule d’électrolyse?

Après. Ceux qui la font avant ont un problème de détartrage.

Sonde pH, est-ce qu’il y a une position, un angle?

Si vous n’avez pas une sonde industrielle que Elywann fournit, la sonde pH se met avant la filtration, à la verticale. Avec la sonde que vend Elywann, il n’y a pas de sens. 2 obligations à respecter:

  • la placer avant la cellule d’électrolyse
  • le bulbe de la sonde pH doit être en contact direct ou indirect avec le flux de l’eau.